Vous vous amusez en prenant des photos animalières et vous aimez la plongée ? Vous trouverez ici quelques suggestions pour vous aider, mais attention la photo sous-marine peut devenir une véritable passion !
Comment trouver des informations sur la photo sous-marine ?
Vous trouverez beaucoup de sites comme celui-ci sur internet en provenance de photographes, fournisseurs et fabricants. Vous obtiendrez aussi de nombreux conseils donnés par des photographes dans votre club de plongée. En voyage, discutez avec eux sur le bateau, pas mal aiment discuter « technique ». En France voir la Commission Nationale Audiovisuelle de la féderation FFESSM; sinon, PADI et d’autres groupes offrent des cours de formation.
Quel équipement ?
Vous aurez besoin d’un appareil numérique, un caisson étanche adapté, et si vous voulez capturer les couleurs vives, un flash sous-marin monté sur un bras articulé.
Comment choisir son appareil numérique ?
Tout dépend de vos envies et de votre budget : un compact numérique (sans flash déporté) suffira pour prendre des clichés d'amis au palier, ou sauvegarder des souvenirs d’un voyage. Le même type d’appareil avec une lentille « macro » et un flash externe peut permettre de jolies images de la faune d'un récif. Un reflex numérique permettra de profiter des objectifs de type « macro » ou de très grand-angle pour les prises de vue encore plus intéressantes (voir par exemple Photo numérique sous-marine avec le Nikon D300). Mais attention, un caisson coûte aussi cher, voir bien plus, que votre appareil, et malgré votre attention minutieuse lors de chaque montage, tout équipement sous-marin risque un jour de prendre l’eau (obligeant à un remplacement de l’appareil numérique). N’achetez donc pas un appareil en fin de série, ni à la limite de votre budget…
Comment choisir un caisson ?
La première chose à savoir est qu'un caisson est conçu pour un seul modèle d'appareil (lié à la compatibilité d'emplacement des commandes). Pour les compacts, les caissons sont presque tous en matière plastique. Vérifiez les possibilités de monter les lentilles « macro » ou « grand-angle », la présence ou la faisabilité de monter un diffuseur sur le flash intégré de l’appareil et la possibilité d'employer un flash sous-marin externe. La gamme de choix de caisson est plus grande en ce qui concerne les reflexes numériques. Les caissons en matière plastique, moins chers que ceux en alu, permettent de voir s’il y a une fuite. Les caissons en alu, conçus pour un usage intensif, sont souvent équipés d’une alarme de fuite. N’oubliez pas de prévoir le coût des hublots adaptés pour chaque type d’objectif photographique que vous voulez utiliser sous l’eau.
Un flash déporté sous-marin est-il nécessaire ?
Pour les photographies de près en gros plan avec un compact numérique, on peut se contenter du flash intégré à la condition d’employer un diffuseur. Par contre ce même flash intégré va produire de très mauvaises images si on s’éloigne un peu. Un flash déporté éclairant le sujet depuis le côté ne rencontrera pas ce problème (pour en savoir plus cliquer sur le noveau lien ci-dessous).
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Image d’un « dottyback » de Fridman, prise en Mer Rouge, dégradée par la « neige » (particules en suspension) illuminée par un flash trop près du hublot.
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Vos acquis en tant que plongeur ou votre aisance dans l’eau
C’est un point crucial : le plongeur-photographe doit être à l’aise dans le milieu sous-marin. La gestion de sa flottabilité est critique pour la netteté de ses images, et le respect du récif en dépend aussi. Il doit maîtriser son gilet-stabilisateur. Le problème est d'autant plus sérieux avec un reflex numérique dans un caisson équipé de(s) flash(s) externe(s). Si cette aisance n'est pas encore acquise, soyons honnête, vous n'êtes pas prêt. De même, votre plongée ne doit pas être l'occasion de découvrir votre appareil photo !!
Un conseil pour bien débuter
Commencez par prendre des photos de près. La technique est relativement facile et vous allez vite progresser. De plus des « gros plans » ou des macrophotographies sont des valeurs sûres pour donner de la couleur et de l’intérêt à vos premières présentations. Il y a toujours des choses à découvrir dans une telle image, car peu de plongeurs regardent le récif de vraiment près, mais attention à la netteté !
Comment trouver des sujets intéressants ?
Ouvrez les yeux et regardez ! Le photographe sous-marin est un « animal lent, évoluant à son propre rythme »; il est capable de frustrer n’importe quel binôme sur le récif... Vos « bestioles » sont souvent camouflées ou très petites, et difficiles à trouver. Prenez donc votre temps ! De plus, informez-vous préalablement (par lecture, internet ou en interrogeant les dive-masters) sur les habitats, taille, colorations, mode de vie etc. des sujets que vous cherchez.
